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De l'éducation des jeunes filles

Lorsque j’ai appris à lire, ma tante m’a donné sa collection de romans de la comtesse de Ségur, nous les avons lus au même âge. 

J’ai travaillé sur les pages d’une édition du début des années 1960 du roman François le bossu, originalement publié en 1864. L’autrice avait des idées avant-gardistes sur l’éducation des enfants, on enseignait aux jeunes filles à devenir de bonnes épouses, pieuses et charitables, de bonnes mères de famille. Le mariage était une finalité.   

Ce modèle a eu la vie dure, il aura fallu les mouvements féministes des années 60 pour qu’il commence à s’effriter. Les pages, jaunies et usées, menacent de se désagréger si l’on n’en prend pas soin, tout comme les gains obtenus par les luttes féministes. Il ne faut jamais les tenir pour acquis.   


Les impressions, réalisées à la main, sont imparfaites. Elles se superposent et varient comme les souvenirs partagés d’une génération à l’autre. Certains s’effacent, d’autres sont magnifiés.

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